Le coaching d’Olivier Dall’Oglio

C’était son retour, et aux grands hommes les grands rendez-vous. Après deux rencontres insipides de son équipe, le technicien héraultais retrouvait sa place sur le banc pour guider son équipe à la victoire.

Tout d’abord, il avait choisi dès l’entame de la rencontre de jouer avec deux attaquants de pointe avec Wahi et Germain. Et cela a été payant. Le premier a été buteur puis au départ du deuxième but avec la passe pour Mavididi. Germain, quant à lui, a été davantage touché que lors des dernières rencontres. Avec ses déviations de la tête, ses relais dans le jeu, cela l’a mis à son avantage ainsi que toute l’attaque. Il semble intéressant de les associer car avec leurs caractéristiques différentes ils se complètent bien. Ajoutez à cela un Mavididi en mode rachat après deux prestations timides et voilà le résultat. Du mouvement, des combinaisons, des buts, la victoire.

Là où Olivier Dall’Oglio a également joué un grand rôle dans cette victoire, c’est dans l’aspect mental. Il a replacé ses joueurs, les a encouragés, les a harangués pour extraire toute la sève de leurs possibilités. Et encore une fois, ils ont performé. Souquet dans ses débordements, Wahi dans son harcèlement et son replacement, Mollet dans ses déplacements, tous ont eu les conseils de leur coach. Pour le résultat que l’on connaît. Dall’Oglio devait rager devant la prestation de ses poulains lors des deux dernières rencontres, cet après-midi, il a tout donné pour eux et pour les rabibocher avec la victoire. Son exultation sur le but au bout du suspense est clairement une des images de la soirée et montre l’implication du coach dans ses idées et dans l’envie d’insuffler ce goût de la performance à ses joueurs.

Même avec ses remplacements, Sambia a été davantage impliqué, faisant quand même du Sambia avec ce mauvais geste qui aurait pu coûter cher avec ce coup franc. Gioacchini aurait pu également être le héros de la soirée s’il n’avait pas raté sa première tentative et si la seconde avait été mieux reprise après le double arrêt de Nübel sur les frappes de Souquet et Mollet. Tant pis pour lui, merci Stephy !

Ainsi, le guide, le druide, le chef de route, comme vous voulez, a dirigé d’une main de maître cette rencontre pour abattre le bourreau monégasque au bout du temps additionnel. C’est sa première victoire face à une écurie européenne. Pourvu que ce soit le déclic et qu’il y en ait de nombreuses pour la deuxième partie de saison. Olivier Dall’Oglio dispose maintenant de moins d’une semaine pour créer la potion qui lui fera aligner le onze qui décrochera peut-être une qualification au stade Vélodrome en Coupe de France.