
Le coaching d’Olivier Dall’Oglio
Olivier Dall’Oglio devait une nouvelle fois faire un choix pour son attaque. Et il s’est porté sur Elye Wahi, reléguant Valère Germain sur le banc des remplaçants. Junior Sambia était quant à lui aligné d’entrée au milieu de terrain, à droite. Si Elye Wahi a apporté de la profondeur, il n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent. Difficile pour lui de conserver le ballon dos au jeu sur les relances longues avec deux joueurs du gabarit de Fonte et Botman. Junior Sambia a perdu de nombreux ballons en première mi-temps. Il a essayé de provoquer, de centrer, de frapper, mais les semaines se suivent et se ressemblent : Junior semble loin de son niveau. Olivier Dall’Oglio insiste avec lui, sans doute faute de mieux.
Concernant les titulaires habituels, la défense centrale a été rassurante dans ses interventions. Mamadou Sakho a parfois eu du mal dans la relance et il est le malheureux auteur du contre qui se transforme en passe décisive pour Xeka. Il aurait certainement pu sortir davantage sur le frappeur pour lui laisser moins d’espace. Nicolas Cozza enchaîne. Solide dans les duels, il donne toujours des solutions dans les relances courtes, et même sur son pied droit il arrive à s’en sortir. La confiance du coach le galvanise et il le lui rend avec ses performances sur le terrain. La paire Souquet-Ristic a tenté, principalement l’ancien Aiglon notamment dans le premier acte où le jeu penchait de son côté. Émoussé physiquement en deuxième partie de seconde mi-temps, son replacement était plus compliqué. Mihailo Ristic a été moins en vue offensivement et suite à un centre, il a même dû laisser sa place à Oyongo, à cause d’une douleur à la cuisse. Les deux marathoniens Ferri et Chotard ont encore parcouru de la distance, ratissant les ballons et souvent au départ des relances pour l’ancien Lyonnais. Florent Mollet a tenté à l’image de sa demi-volée. Il a bien combiné avec Savanier en première mi-temps puis a peu à peu baissé en rythme. Il dézone énormément, se retrouvant parfois côté opposé et créant des déséquilibres pour l’équipe. Il a été le premier à céder sa place, peut-être à cause d’une douleur au genou, qui était couvert d’une poche de glace à la fin de la rencontre. Téji Savanier a éclairé la partie de son talent habituel, orientant le jeu et ressortant des ballons compliqués à coups de feintes, dribbles et autres une-deux. On sait pourquoi le technicien héraultais l’a titularisé malgré une préparation bouleversée à cause d’un coup sur le pied : ce talent peut faire basculer un match à tout moment et c’est seulement ce qui a manqué samedi face au LOSC.
Olivier Dall’Oglio a longtemps attendu avant de faire tourner. Comme il a pu le dire, il a apprécié ce qu’il voyait et il devait sentir que son équipe pourrait faire la différence. Après le but, il a lancé Gioacchini et Makouana qui n’ont pas réussi à rattraper le but de retard. Le caennais a été l’auteur d’une belle offensive sur l’action entrainant le pénalty annulé par la VAR. ODO l’a encore répété, il compte sur eux et même s’ils doivent mieux faire, il semble certain qu’ils peuvent aider l’équipe. L’entraineur héraultais a été noté 4 dans L’Equipe.
Son équipe a répondu à ses attentes et avec de l’efficacité dans les temps forts, le scénario aurait pu être différent. L’absence de Mavididi joue un rôle sur l’attaque pailladine et le coach du MHSC va devoir trouver les bons réglages pour à nouveau marquer des buts afin d’engranger des points. Ils seront attendus au tournant à Lorient.
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