Christopher Jullien, encore loin du compte

Si son arrivée en provenance du Celtic a pu surprendre quand le MHSC se disait à l’affût d’une ultime opportunité de marché aux postes de sentinelle ou d’attaquant, la venue de Christopher Jullien devait stabiliser une défense aux abois depuis l’entame de cette saison. Nul doute qu’à l’heure actuelle, les dirigeants pailladins doivent être sur leur faim.

Auteur de débuts idéaux, ou presque, l’ancien défenseur central de Toulouse retrouvait la compétition plus d’un après sa dernière apparition sous le maillot vert et blanc. Sorti touché en Bretagne, aucun risque ne fut pris avec le grand colosse, qui retrouva le onze titulaire à Angers. Depuis, il a disputé l’intégralité de ces sept matchs sans jamais donner l’impression d’avoir la capacité de rassurer une défense fragilisée physiquement par les absences, mais aussi mentalement par les méformes chroniques des uns et des autres.

Souvent, sur la corde raide, sans frais pour l’heure, dans ses interventions, Christopher Jullien a surtout inquiété à Rennes dans son discours d’après-match. Comme d’autres avant lui, il n’a pas donné l’impression de mesurer l’urgence de la situation, minimisant les carences qui minent les résultats du MHSC depuis presque une année complète.