
Laurent Nicollin met définitivement un voile sur le projet de nouveau stade
Ce n’était désormais un secret pour personne mais seule la parole de Laurent Nicollin pouvait manquer dans cette fin de projet. Auprès du Midi Libre, le président du Montpellier Hérault est revenu sur la fin de ce doux rêve:
Pour moi, c’est fini. Le nouveau stade, c’est fini, tout est fini. Plus tard, je ne serais peut-être plus là. Je ne vais pas passer ma vie à courir après des choses que je ne verrai pas. C’est mon club, pas de soucis. Mais j’en ai assez chié la saison dernière, ça a été compliqué pour moi sur beaucoup de plans, physique et mental. J’ai 52 ans, je ne vais pas mourir au bord d’un terrain de foot. C’est personnel. Les choses se font ou pas, c’est ainsi. On reste donc à la Mosson, la mairie va voir ce qu’elle peut faire. Il y a une volonté du maire et du club d’essayer de faire du mieux possible afin de créer un lieu de vie au stade. Tout va bien, tant mieux. Alléluia.

Si nous vous conseillons bien évidemment de parcourir l’entretien proposé par le quotidien régional, Laurent Nicollin revient sur les différents actes manqués dans ce dossier:
À un moment donné, je ne vais pas y laisser ma santé et ma vie. On ne va pas se battre contre des montagnes pour un projet qui n’aboutira pas. Je ne suis pas milliardaire. Si on avait des sous, on ferait le stade à Pérols sans aucun souci. Est-ce un mal pour un bien ? Je ne sais pas. Au départ, ça devait être réglé avant les élections. Il aurait suffi que Philippe Saurel (ancien maire de Montpellier 2014-2020) signe le papier et le stade était lancé. Il n’a pas voulu, ça ne s’est pas fait. Sauf qu’après l’élection de Michaël Delafosse, on ne veut plus aller à Cambacérès, il faut changer d’endroit, réétudier le projet. Puis, au moment où toutes les planètes s’alignent du côté de Pérols, la Banque des territoires nous informe (l’été 2023) qu’elle ne nous suit plus à hauteur de 100 millions d’euros.
Oui, c’est un projet de neuf ans qui s’écroule, un projet où on a investi beaucoup d’argent et d’envie, moi, le premier. C’était vital d’apporter de l’argent au club. Après, quand on n’a pas l’argent, on ne peut pas. On peut dire que toute une succession de choses a pénalisé le projet du club.

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