Le coaching d’Olivier Dall’Oglio

Olivier Dall’Oglio avait décidé de garder le même système que face à Nice. C’est un 4-4-2 qui a été proposé au début du match. Un choix qui n’a pas été payant tant les Pailladins ont eu du mal à stopper les Rennais. De plus, ce système se voulant offensif n’a pas permis de laisser les attaquants montpelliérains s’exprimer. À noter que Nicholas Gioacchini a connu sa première titularisation au poste de milieu gauche au détriment d’Elye Wahi remplaçant au début de la rencontre. Stephy Mavididi avait quant à lui pris place aux côtés de Valère Germain. L’Anglais a été le plus dangereux et le plus en vue lors de cette rencontre se procurant une belle occasion en seconde période. L’international américain a eu une petite occasion à se mettre sous la dent durant ses quarante-cinq minutes de jeu en première période.

Concernant les changements, Olivier Dall’Oglio a agi vite, dès le retour de la mi-temps. Pour pallier l’expulsion de Téji Savanier, c’est Florent Mollet qui s’est placé aux côtés de Joris Chotard. Le coach du MHSC a aussi remplacé Valère Germain par Béni Makouana et Elye Wahi a pris la place de Nicholas Gioacchini. Elye Wahi s’est retrouvé parfois devant, parfois sur le côté, laissant l’axe à Stephy Mavididi. C’est clairement la vitesse que voulait exploiter le technicien pailladin afin de contrer les Rennais. Cela n’a pas suffi pour casser le verrou rouge et noir. Nicolas Cozza a remplacé Maxime Estève sorti blessé. En fin de match, Matheus Thuler, pour son retour, a remplacé Mihailo Ristic et Sacha Delaye a pris la place de Joris Chotard. Le sort de la rencontre étant déjà écrit, ils n’ont eu que peu d’impact sur les dernières minutes de jeu.

Au vu du scénario de la rencontre, il semble difficile d’imputer ce qui s’est passé sur le terrain au coach montpelliérain. Néanmoins, on peut se questionner sur le choix du système au début de la rencontre. Face à une équipe en pleine bourre à domicile, il aurait peut-être été judicieux de consolider le cœur du jeu pour contrecarrer les plans bretons. Le choix de Nicholas Gioacchini a eu le mérite d’être audacieux, mais peut-être qu’il aurait été préférable de le tester face à une écurie d’un calibre inférieur. Il a également su remobiliser ses joueurs à la pause pour stopper l’hémorragie en seconde période et permettre ainsi de revenir dans l’Hérault avec une différence de but de zéro au compteur. Bref, il faut se servir de ce match pour ne pas réitérer les mêmes erreurs et relancer la machine la semaine prochaine à la maison face à Lyon.