Un Pailladin nommé… aux César !

Malgré l’atmosphère sportive pesante, tout ce qui entre en contact avec notre club orange et bleu ne vire pas forcément au noir. Et pour certains d’entre nous, il est encore possible de rêver d’or et de trophées : c’est le cas de Jean-Baptiste Durand, supporter pailladin et réalisateur de Chien de la casse, un film intégralement tourné en Hérault.

Porté par Anthony Bajon, Galatea Bellugi et par un Raphaël Quenard en pleine ascension, ce film dépeignant un groupe de jeunes au Pouget peut se targuer de 7 nominations à la cérémonie des César qui se tiendra le vendredi 23 février. Outre les distinctions individuelles flatteuses, c’est aussi aux récompenses de Meilleur film et de Meilleur premier film que peut prétendre l’équipe « à 95% occitane » de Jean-Baptiste Durand.

Celui qui a grandi à Montpeyroux s’est lancé avec passion dans la réalisation de Chien de la casse, bien déterminé à valoriser la vie des territoires ruraux et la jeunesse qui les peuple. Jamais loin des valeurs insufflées par le supporterisme, le réalisateur met ainsi en scène une fresque amicale de village, entre ambitions, railleries, liens fraternels et amour. Tout cela en prenant évidemment le soin de faire figurer son club, à travers un simple match FIFA ou le don symbolique d’un maillot pailladin en guise de cadeau d’anniversaire pour l’un des personnages principaux.

Au cours d’une interview accordée à Radio Campus Montpellier, Jean-Baptiste Durand aborde avec fierté cette facette qui va jusqu’à influencer son art : « C’est mon club de cœur […], il fallait que je fasse un clin d’œil à Montpellier. Dans tous les films, c’est soit Marseille soit PSG, c’est important ». Une passion qui le suit au quotidien, à en croire ses réseaux sociaux, à travers lesquels il met volontairement en scène son amour d’un club qui ne se porte pas au mieux. Au point même de suivre un live de Sersou en plein tournage, c’est dire tout l’amour que porte Jean-Baptiste Durand à son club.

Il faut d’ailleurs croire que la contamination a réussi, puisqu’une partie du casting s’est retrouvée à deux reprises aux côtés de notre réalisateur pailladin, à la Mosson pour un MHSC-OL et au Parc des princes pour PSG-MHSC. Si Jean-Baptiste Durand parvient à faire rayonner notre belle Paillade dans le monde du cinéma français, il demeure probable qu’il soit malgré lui un chat noir, avec deux défaites héraultaises lors de ces deux rencontres (0-1 contre Lyon et 3-0 contre le Paris Saint-Germain).

Dans le doute, souhaitons lui une multitude de récompenses vendredi prochain pour contrebalancer ce mauvais sort… et d’ici là, prenez le temps de découvrir le film Chien de la casse. C’est aussi long qu’un match du MHSC, mais promis, c’est bien moins éprouvant à regarder.

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