Un schéma à cinq peureux et poreux

Symbole du nouvel axe de travail d’Olivier Dall’Oglio, le schéma en 3-5-2 était censé apporter une certaine solidité aux Pailladins, tout en conférant plus d’activités aux latéraux, postes défaillants depuis quelques saisons du côté du Montpellier Hérault.

Après trois rencontres amicales, toutes conclues par des défaites et sans le moindre but inscrit, le bilan est forcément négatif. Plusieurs associations ont été testées, et le trio aligné en Aveyron n’a pas donné de gage de sérénité. Mamadou Sakho, Maxime Estève et Pedro Mendes n’ont guère marqué de points, mais leurs concurrents non plus. Cette fébrilité flagrante viendra étayer la thèse selon laquelle les joueurs ne veulent guère de ce système.

Car malheureusement, le MHSC ne semble pas disposer des joueurs au profil idoine à ce système. Du moins à droite, car à gauche Théo Sainte-Luce, d’abord, et Faitout Maouassa, ensuite, ont montré quelques qualités offensives alors que Clermont s’attachait alors à défendre surtout son avance au tableau d’affichage. Mais ni Arnaud Souquet, ni Enzo Tchato ne se sont montrés à leur avantage offensivement sur l’aile opposée, le premier nommé manquant même deux occasions en or massif.

Au final, le bilan avec ce système est très négatif, à se demander si ODO ne devrait pas changer son fusil d’épaule à quelques semaines de l’entame du championnat, quitte à sacrifier l’un de ses nombreux défenseurs, au profit de l’un de ses tout aussi nombreux attaquants.