Arnaud Nordin : « Michel Der Zakarian m’a donné confiance »

En conférence de presse, Arnaud Nordin évoquait sa saison dernière. Conscient de ses qualités et de ses défauts, l’ailier héraultais s’est longuement épanché au sujet de Michel Der Zakarian, qu’il considère prépondérant dans sa fin de saison passée tonitruante.

« Ma saison dernière a plutôt bien commencé. Ensuite, j’ai eu un léger creux, et c’était difficile autant individuellement et collectivement. Puis, la venue du coach Der Zakarian a insufflé quelque chose de nouveau, et cela a fait du bien à tout le monde et je pense que cela s’est vu sur le terrain. Je suis satisfait de ma fin de saison, où il y a eu des statistiques. Mais c’est surtout sur la régularité dans les performances, ce qui représentait un axe de progression chez moi. Forcément, quand on est plus régulier, les statistiques suivent. J’espère que cela va continuer comme ça. (…)

Je pense que l’arrivée du coach et de son staff nous a redonné beaucoup de confiance. On sait que cela peut faire la différence. Il m’a beaucoup parlé, beaucoup aidé et cela s’est vu sur le terrain où je tentais beaucoup plus de choses, et je me sentais beaucoup plus à l’aise et ça a plutôt bien marché. (…) Je ne dirais pas que c’est une saison qui lance ma carrière. J’ai l’impression qu’à chaque saison, on me dit ça (rires). C’est une saison comme une autre. J’ai 25 ans, j’ai besoin de continuer à faire de bons matchs, à progresser, car je pense qu’on ne cesse jamais de progresser. J’espère marquer des buts, aider l’équipe et gagner un maximum de matchs.

Comme je l’ai dit, le coach m’a donné confiance, beaucoup de conseils. Cela m’a permis d’être plus à l’aise sur le terrain, mais aussi en dehors, dans ma vie. À 25 ans, on commence à être mûr, et je pense que ça se ressent sur le terrain et je pense que la venue du coach a beaucoup aidé à ca. Il m’a fait comprendre, même si je le savais déjà, qu’il faut être un tueur, que ce soit devant la cage, dans son un contre un. Même sur une passe simple, il faut être tueur. Je pense que c’est ça qu’il m’a fait un peu changer, mentalement. Il faut « tuer » l’adversaire (sourire). Je pense que je l’avais quand même, mais il me l’a encore plus ancré en moi et il me l’a fait comprendre. Il faut être tueur, dans la surface et que ce soit offensivement ou défensivement.

On parle beaucoup, que ce soit en entretiens individuels, ou même quand on va sur les terrains. On a 2/3 minutes de marche et on parle avec le coach, avec les adjoints. Des moments propices pour se rendre compte de certaines choses.« 

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