Laurent Nicollin : « Je pensais que Romain Pitau serait la solution »

Au micro de 100% Paillade, Laurent Nicollin est revenus sur cette saison démarrée terriblement, sous la houlette d’Olivier Dall’Oglio puis de Romain Pitau. S’il regrette que le champion de France 2012 n’a pas su trouver la solution, le Président semble amer au sujet d’ODO et de son staff.

« On ne va faire le procès de personne. Les erreurs arrivent, il faut les réparer. Si j’en ai fait, je les ai réparées en récupérant Michel Der Zakarian. Mon erreur, c’est de ne pas avoir trouvé tout de suite les leviers. Je pensais que Romain (Pitau), serait la solution, cela n’a pas été le cas. Malheureusement pour lui et pour nous. On a parfois du mal à trouver les solutions pour que les joueurs soient performants et gagnent les matchs. Après, ce sont des détails, des choses que l’on règle au quotidien et qu’on continuera de régler avec Bruno et les deux Michel (Carotti, Mézy et Der Zakarian. (…) Douter de mes joueurs ? Oui et non. Quand on voit les résultats, cela me conforte dans mon idée que cette équipe avait les qualités pour finir dans le top 10 sans problème, voire le top 8. Cela confirme que l’on ne s’était pas trompé dans le recrutement. Cela confirme beaucoup de choses. 

Mais des fois, on met des personnes à des postes et ils ne s’adaptent pas, ils ne sont peut-être pas au niveau de ces joueurs-là. Peut-être que certains joueurs ont eu moins d’investissements avec certains entraîneurs. Certainement, mais bon. Je pars du principe que c’est au technicien en chef de tirer la quintessence de ses joueurs. S’il n’y arrive pas, si des joueurs traînent des pieds, c’est que quelque part, il n’est pas bon. (…) Quand on a certaines certitudes, on y va. Si je n’avais pas ces certitudes, j’aurais peut-être agi différemment. J’ai toujours cru en eux. Tout est risqué, la finalité, c’est de gagner des matchs pour qu’on soit mieux. Le discours que je pouvais avoir auprès des joueurs, si après toute la semaine, il n’est pas transmis par l’entraîneur ou le staff, c’est compliqué le samedi de leur dire d’aller au combat ou de faire certaines choses si toute la semaine, on ne leur dit pas. Mais j’ai toujours cru en mon groupe, en sa qualité. On n’est pas un club qui a vocation à jouer le Top 5, mais le Top 8, je le pense.«