Pierre Mosca: “Michel Der Zakarian est un maçon, il est un bâtisseur”

Formé au SOM, Pierre Mosca a par la suite entraîné le Montpellier PSC entre 1987 et 1989. À cette occasion, il avait pu y côtoyer notamment un certain Michel Der Zakarian. Dans ViaOccitanie, il mettait en avant le retour de son ancien joueur, aujourd’hui entraîneur:

“Il faut noter le retour de Michel Der Zakarian au club que j’avais eu comme joueur à Montpellier. Il n’y a pas de hasard au regard des résultats, il est arrivé pour inculquer sa foi, son dynamisme et son enthousiasme, même s’il faut relativiser un peu puisque l’on a affronté des équipes mal classées. J’espère que dans sa lancée, Montpellier confirmera ses bonnes dispositions. Le retour de Der Zakarian, je le vois avec optimisme, je l’ai eu sous ma coupe et je connais sa mentalité, ses valeurs. Il apporte un plus au groupe. On esquive trop la notion de cohésion. Michel est un maçon, il est un bâtisseur et dans toutes les équipes qu’il a entraînées, il parvient à créer cet état d’esprit solidaire.”

Der Zak’ se plaint souvent ces dernières semaines d’avoir une étiquette de coach défensif. Pierre Mosca, dans sa réponse, risque de légèrement le contrarier un peu plus:

“Pour moi, il est un entraîneur peu défensif. Michel, excuse-moi (rires). Son mérite, c’est d’avoir réussi à adapter ses joueurs au dispositif tactique. S’il avait des Neymar, Mbappé ou Messi, on ne le verrait pas comme défensif. Michel est un garçon qui était défenseur, il sait la priorité qu’il faut accorder au volet défensif pour obtenir des résultats. Comme une fondation, il faut d’abord construire la défense et ensuite, on peut bâtir. C’était ma philosophie donc je ne vais pas critiquer Michel sur ça (sourire).”

2 défaites consécutives, le maintien n’est toujours pas assuré. Faut-il s’en inquiéter ? “Non, on ne s’inquiète pas. Comme je l’ai dit, il faut relativiser les résultats précédents contre des équipes plutôt mal classées. Même si les nuls contre Marseille et Lens étaient positifs. Les victoires sur les mal classés ont généré un optimisme, notamment chez les journalistes, qui ne tenaient pas compte de la valeur des adversaires. Maintenant, avec Rennes, Monaco et Lyon, à l’issue de ces matchs, on saura si Montpellier peut accrocher la première partie de tableau. Sinon, ce n’est pas grave, le maintien sera largement assuré.”