
[Exclu AP] Hervé Bugnet : “On se régalait pendant 4h sur Goldman ou Cabrel”
Après avoir évoqué hier son passage au MHSC sur le plan personnel, Hervé Bugnet a évoqué avec nous ses souvenirs autour des joueurs emblématiques qu’il a côtoyé durant son séjour héraultais.
Tu as évolué avec l’un des chouchous de La Mosson, encore dans la mémoire de beaucoup de supporters, Victor Hugo Montaño.
Victor, je fus très content de partager ces moments avec lui pendant mon passage. J’ai eu la chance de jouer à ses cotés. C’est un joueur très technique, très rapide et qui sait jouer dans les pieds, dans la profondeur. Je me suis régalé avec lui, surtout la deuxième année car les six premiers mois, c’était surtout avec Fodé Mansaré. A Bordeaux, j’ai eu la chance de jouer avec Feindouno, à Montpellier c’était Mansaré. Je suis chanceux d’avoir également évolué avec ces deux phénomènes.
On te sait également proche de Laurent Pionnier.
J’ai beaucoup de bons moments avec Lolo. Mon année et demi à Montpellier, je l’ai passée avec lui. On avait les mêmes centres d’intérêts. Il adore lui aussi la musique. Je pratique le piano et la guitare, et lui la guitare. Très souvent, il venait à la maison et on se régalait pendant deux, trois ou quatre heures sur du Goldman ou du Cabrel. Mes meilleures moments à La Paillade. Sportivement, à l’époque, il y avait beaucoup de gardiens avec Gnanhouan, Viviani, Lolo et même Geoffrey (Jourdren) qui poussait derrière. Ils étaient nombreux pour une place donc ce n’était pas évident pour eux mais je n’ai jamais évoqué cela avec Laurent. Quand j’arrive, il jouait puis c’était Viviani, qui ensuite est parti… Mais en dehors du terrain, on parlait surtout musique. Gardien, c’est un poste assez spécial, il faut être un peu fou pour jouer dans les buts (rires).
Au final, tu as côtoyé de nombreux joueurs emblématiques du MHSC avec également Bruno Carotti. Aujourd’hui directeur sportif, il était ton capitaine.
“Carotte“, il avait toujours le mot pour encourager, replacer etc, un vrai capitaine, même en fin de carrière. Son vœu le plus chèr était de remonter en L1. Il y avait aussi Philippe Delaye avec qui je partageais la chambre, j’ai croisé également Jean-Christophe Rouvière, passé par les Girondins. Je pense aussi à Fred Mendy, le costaud. Quand il fallait tapait du poing sur la table et il disait ce qu’il avait sur le cœur. Nous les jeunes, il nous fallait écouter ce qu’ils disaient car c’était efficace et bénéfique pour le groupe.
Quel regard portes-tu aujourd’hui sur le MHSC de Michel Der Zakarian?
Quand j’étais à Montpellier, Der Zak était l’entraîneur de la réserve. C’était un entraîneur rigoureux, qui basait beaucoup sur le physique. Quand parfois j’allais avec la réserve, pfiouu.. les mecs, ils faisaient que courir (rires). Mais c’est vrai aussi que Der Zak a cette faculté de booster ses joueurs. Ils font du bon travail et cela ne me surprend pas, comme il a fait du bon travail à Nantes. Il a fait ses preuves, c’est un bon entraîneur qui a aujourd’hui une équipe de qualité avec Andy Delort et le petit Laborde de Bordeaux, notamment.
Un grand merci à Hervé Bugnet pour sa disponibilité et sa sincère sympathie à notre égard. Pailladin un jour, Pailladin toujours!
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