Florent Mollet, l’art du sacrifice

Le positionnement de Florent Mollet alimente depuis des semaines nos débats, ici même et sur les réseaux sociaux.

Positionné ailier droit dans le 4-2-3-1 immuable d’Olivier Dall’Oglio depuis la 6ème journée à Troyes, l’ancien Messin a essuyé pas mal de critiques, comptant malgré tout sur le soutien de son coach qui, en dépit de sa place sur le terrain, ne lui demande pas les mêmes choses qu’à Stephy Mavididi sur l’autre aile, ou aux jeunes Elye Wahi ou Nicholas Gioacchini quand ils le remplacent en fin de match.

À Nice, alors que l’absence de Téji Savanier, suspendu, semblait lui promettre un retour dans l’axe à son poste de prédilection, Florent Mollet a de nouveau été cantonné sur le côté. Milieu droit dans l’inédit 4-4-2 à plat du coach pailladin, l’habituel meneur de jeu a joué contre nature, comme souvent lorsqu’il est excentré. Mais comme souvent, Florent Mollet s’est montré décisif.

À la réception du centre de Mihailo Ristic, mal renvoyé par la défense azuréenne, il a sèchement battu Walter Benitez pour offrir 3 points inespérés mais visés par ODO et ses hommes. Au-delà de son but, il s’est battu pendant 90 minutes. Obtenant 2 fautes, réussissant 3 interceptions et récupérant 6 ballons et remportant 3 de ses 4 duels, il a semblé plus concerné que jamais par les tâches défensives.

Une prestation clé qui devrait aussi lui donner du crédit à ce poste où il s’acclimate encore mais qui permet certainement d’aligner les éléments les plus créatifs dont dispose Dall’Oglio.