Jordan Ferri, opération rachat

Il se fait plutôt discret ses temps ci et il a bien raison : Jordan Ferri a des choses à prouver sur le terrain.

Très moyen depuis l’entame de la saison, l’ancien lyonnais a atteint le summum du désamour après sa bourde inexplicable et injustifiable après la défaite dans le derby. Recadré par les Ultras, Jordan Ferri a logiquement encaissé les critiques plus globales des supporters Pailladins, conscient de son erreur. Et lui, si souvent habitué des micros, se terre depuis dans le mutisme médiatique. A bon escient.

Sur le banc à Monaco et face à Reims, Ferri profite de la suspension de Damien Le Tallec pour retrouver le onze titulaire. S’il est la nouvelle caution « défensive » au poste de relayeur dans le nouveau 4-3-3 de Michel Der Zakarian, le milieu de terrain démontre à nouveau ses qualités de récupération, de percussion et son jeu de passe, symbole de la toute fraîche ambition offensive du génie arménien. A Bordeaux, il n’a certes pas brillé, mais a très bien fair ce qui lui été demandé. Précieux dans la première relance, avec 90% de passes réussis, il a contribué à assoir la supériorité de notre milieu sur notre homologue girondin, réalisant une prestation du même acabit dans le Forez la semaine précédente.

Encore loin de son niveau du début de saison dernière, Jordan Ferri a maintenant deux semaines pour préparer la réception de Strasbourg et monter encore un peu en puissance. Il lui faudra au moins ça pour sortir de l’anonymat, à moins qu’il ne s’y plaise.