Nicolas Cozza va devoir mettre les bouchées doubles
Après Jonas Omlin et Ellyes Skhiri les semaines précédentes, c’est au tour de Nicolas Cozza de voir ses performances en Allemagne être analysées par notre envoyé spécial sur place, Javary.
Sept minutes. C’est le temps de jeu de Nicolas Cozza depuis son arrivée à Wolfsbourg.
Et encore, il s’agissait d’un match de Coupe d’Allemagne (perdu face à l’Union Berlin). Car en championnat, c’est le néant : en effet, le Cévenol n’a toujours pas foulé les pelouses de Bundesliga. Et cela malgré la très mauvaise série de son club (quatre défaites en cinq matchs, pour un petit nul 0-0 face à la lanterne rouge Schalke 04) et les prestations médiocres des titulaires Otavio (latéral gauche) et Van de Ven (axial gauche) depuis le début de l’année civile. Pire encore, il ne figurait même pas sur la feuille de match face à Leipzig samedi (défaite 0-3 du VfL à domicile), alors même qu’il n’était ni blessé ni, a fortiori, suspendu.
Niko Kovacs lui avait envoyé un message clair dans la conférence de presse avant Schalke : « Il a des capacités, mais il est vrai aussi que Paulo Otavio, qui fait une saison très correcte, a un avantage au poste de latéral gauche. (…) Nicolas a encore besoin de temps pour assimiler certaines situations de jeu (…) Nous allons devoir intensifier cela avec lui dans les jours et semaines à venir. »
Reste qu’à Schalke, Cozza s’était assis sur le banc, ce qui ne fut pas le cas contre Leipzig. Une situation qui étonne déjà outre-Rhin, où Liga Insider fait remarquer que Wolfsbourg a enchaîné trois matchs en une semaine et que l’ex-Montpelliérain, avec 17 apparitions en Ligue 1, ne manque pas de condition physique. Si on analyse les mots de son entraîneur, le problème relèverait donc davantage d’un manque de compréhension tactique, ou a minima d’automatismes avec ses coéquipiers. À notre ancien protégé de mettre le bleu de chauffe pour combler ses lacunes et faire son trou dans une défense des Loups qui est loin, très loin d’être irréprochable.
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