Il est grand temps de souffler pour Mousa Tamari

Rien ni personne ne peut remettre en cause l’investissement de Mousa Tamari sous les couleurs de la Paillade. Pas même ses récentes déclarations dévoilant, déjà, des ambitions et des envies d’ailleurs. Mais face aux Merlus, l’international jordanien a montré un visage inquiétant.

En délicatesse depuis des semaines avec son épaule, celui qui a dû digérer un long parcours avec son équipe nationale, dont il est la figure de proue, en Coupe d’Asie, démontre match après match ses difficultés. Particulièrement le plan physique où il a fallu ajouter la semaine dernière une gêne à la voute plantaire. Encore face à Lorient, l’ailier pailladin a fortement peiné sur son flanc gauche. Ce n’est certes pas son coté préférentiel, et il a encore exécuté les consignes défensives qui sont les siennes, même s’il a montré des difficultés dans les duels (3/6).

Offensivement, il n’a pas tenté ni réussi grand-chose. Avec 8 ballons perdus en une mi-temps seulement, il a montré énormément d’approximations dans ses transmissions notamment (six passes réussies sur dix). Logiquement remplacé à la pause par Tanguy Coulibaly, le contraste fut clair. Le titi parisien est apparu bien plus frais que son prédécesseur, de même que Yann Karamoh, entré peu après et décisif sur le tard pour le but du break.

Déjà influent au Havre, les deux entrants peuvent nourrir quelques espoirs quant au onze de départ qui sera aligné à Clermont. Plus intéressants que lors des semaines précédentes, l’un d’entre eux pourrait bien profiter de la méforme persistante de Mousa Tamari.

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