Le coaching de Dall’Oglio

Olivier Dall’Oglio a semble-t-il bien caché son jeu concernant le onze de départ puisqu’aucun média n’a su le prédire. Le coach héraultais, face au dauphin du championnat, a choisi de délaisser la défense à cinq expérimentée à Nantes pour revenir à son schéma préférentiel, le 4-2-3-1 avec une belle dimension offensive. Exit ainsi Ambroise Oyongo, Matheus Thuler et Junior Sambia au profit de Mihailo Ristic, Valère Germain et Arnaud Souquet. 

D’abord fébriles en tout début de match, frisant même la sanction, les hommes d’ODO sont ensuite mieux rentrés dans cette rencontre. Butant sur Walter Benitez, ils ont finalement obtenu un penalty qui existe, mais qui parfois ne se siffle pas, par Elye Wahi, décidément en forme. Une panenka plus tard, notre onze fétiche continuait à mener les débats, mais toujours de façon stérile.

En seconde période, les Niçois ont parfaitement fait le dos rond sans que nos joueurs ne trouvent la solution et, si on accepte aisément le fait que notre banc de touche soit limité qualitativement, on regrettera malgré tout les changements tardifs, une nouvelle fois. D’autant plus que Sacha Delaye a apporté quelque chose sur le quart d’heure dont il a eu droit. Junior Sambia, visiblement embêté par la météo, a lui aussi essayé tandis que Béni Makouana, troisième et dernier entrant à 5 min du terme, a montré une nouvelle fois que sa bonne volonté n’avait d’égale que sa maladresse. Si Nicholas Gioacchini avait eu droit à 9 minutes de jeu au stade de la Beaujoire, il est cette fois, comme face à Lorient ou Rennes, resté la totalité de la rencontre sur le banc de touche.