Téji Savanier se rapproche de ce qu’on attend de lui

Certes, Téji Savanier n’a pas été exceptionnel en Alsace. Il n’a pas livré une masterclass dont il a le secret. Pour autant, le capitaine pailladin a tenu son rang, se rapprochant un peu plus de ce qu’on peut attendre de lui après un début de saison moyen pour un joueur de son standing.

S’il a mis un peu de temps à rentrer dans la partie, Téji Savanier a vite compris qu’il serait bénéfique de laisser de la place dans l’axe à Wahbi Khazri, pourtant titularisé au poste d’ailier gauche dans le 4-2-3-1 de Michel Der Zakarian. Soutenu par son entraîneur dans la semaine, le meneur de jeu héraultais est descendu plus régulièrement au cœur du terrain. Prêtant main forte à la récupération (5 ballons récupérés, 3 interceptions…), le maître à jouer du génie arménien s’est affairé à aider Joris Chotard et Jordan Ferri pendant que Wahbi Khazri occupait plus d’espaces, notamment dans l’axe, d’où il inscrivait le premier but de la rencontre.

5 minutes plus tard, c’est bien Téji Savanier qui se distinguait sur le front de l’attaque en étant lancé en profondeur par… Wahbi Khazri, pour servir Arnaud Nordin qui s’en allait battre Matz Sels. Comme ses partenaires, il s’est montré moins en verve durant la deuxième période, s’agaçant devant le scénario du match, à l’image de ces deux fautes dont une lui a valu son premier avertissement de la saison avant les deux buts adverses. Par ailleurs précis sur ses coups de pied arrêtés, trouvant régulièrement les bonnes zones, il aurait pu espérer meilleur sort. Mais ni Kouyaté, ni Khazri, ni un autre n’auront su convertir les offrandes.

Une seule passe décisive au final, mais une influence retrouvée qu’il faudra faire perdurer, dès dimanche à la Mosson, avec la réception du Stade Rennais.