Deux César pour Chien de la casse du Pailladin, Jean Baptiste Durand !

Après 8 ans de disette et le point d’un modeste 0-0 acquis par le MHSC sur la pelouse du PSG en 2016, un pailladin ramène enfin quelque chose d’un déplacement à Paris.

C’est l’exploit réalisé par Jean Baptiste Durand, déjà mis à l’honneur sur notre site en amont de la cérémonie des César dont on a évidemment suivi le dénouement avec intérêt. Tôt dans la soirée, le réalisateur héraultais a eu le privilège de monter sur scène pour récupérer la récompense bien méritée de Meilleur premier film. A la remise de son César, le pudique Jean Baptiste Durand apparaissait quelque peu sonné par la surprise et l’émotion, peinant à trouver les mots pour prononcer son discours.

Cette mission sera assurée plus tard par Raphaël Quenard, évidemment auréolé du César de Meilleure révélation masculine pour tout le bagout dont il fait preuve. Auteur d’une belle envolée sur scène, la nouvelle pépite du cinéma français a consacré ses premiers mots au réalisateur qui lui a fait confiance et a mis à l’honneur toute l’équipe du film Chien de la casse, qui repart ainsi avec deux César pour sept nominations.

On peut d’ailleurs revenir sur les propos du premier article : présent au stade lors de la victoire contre Metz, Jean Baptiste Durand n’a certes pas eu de réussite à la Partouche barre mais il a rapidement mis un terme à la réputation de chat noir que nous lui prêtions. Bravo à lui pour ce beau succès, on lui souhaite évidemment le meilleur pour la suite de sa carrière dans le cinéma.