Jordan Ferri: « Je préfère faire ma semaine sans le mec »

En début de saison, Jordan Ferri accordait un long entretien à Libération. Le vice-capitaine du Montpellier Hérault y évoquait notamment son approche d’une rencontre:

« L’approche du match, c’est autre chose. Quand la composition des équipes tombe, je me mets l’adversaire en tête -taille, poids, points forts Je rentre dans le duel mentalement. Avec un côté «c’est lui ou moi». Je ne veux pas y penser avant, je préfère faire ma semaine sans le mec. Avec le temps, tu apprends des petites choses sur toi, tu sais ce que tu aimes faire la veille, l’avant-veille. C’est difficile d’en parler. Il y a un peu de tout : l’appréhension mentale ou physique du match, des superstitions aussi.Tu te construis un chemin jusqu’au match, avec des petites choses que tu apprends sur toi au fil des années.« 

Très famille, en dehors de la rencontre, Jordan Ferri y accorde beaucoup d’importance:

« Dès l’alignement des équipes avant le coup d’envoi, je repère mes parents et ma sœur dans les tribunes. Après le match, si je ne suis pas blessé, je les retrouve le plus vite possible. Je leur donne mon ressenti, ils me donnent le leur: quinze, vingt minutes là-dessus, puis on sort du foot et on passe à autre chose. Les relations père-fils, frère-sœur, le rôle des parents qui reprend le dessus. Si ce n’est pas trop tard et si on a deux jours «off», je rentre dormir chez eux. Enfin, dormir, tu dors peu après un match. Ou pas du tout. »

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